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Fonctions syntaxiques des adjectifs. 5 глава





¨ fonction syntaxiquede l’extension verbale. La valence obligatoire du verbe peut être exprimée par : a) le sujet grammatical : Il dort ; b)les compléments d’objet : accoutumer qn à qch ; substituer qch à qch ; c) les compléments circonstanciels: de manière : Elle se porte bien; de lieu (auprès les verbes de transposition ou de localisation) : Il met sa serviette sur la table ; Il habite à Lyon ; de temps (auprès les verbes de durabilité) : La séance dure une heure ; de mesure : mesurer deux mètres, coûter cher, peser 60 kilos;

¨ forme grammaticale de l’extension verbale. Celle-ci peut être exprimée par : a) un nom : Je m’étonne de son absence ; b) un infinitif : Je m’étonne de le voir ; c) une subordonnée : Je m’étonne de ce que tu mes dis ; d)un adverbe : aller là-bas ; e) un adjectif : rendre qn heureux;

¨ type d’adjonction de l’extension verbale au verbe :direct ou prépositionnel : aider qn mais nuire à qn ; je lui parle mais je pense à lui.

¨ sémantique de l’extension verbale. Chez les N sont très importantes les caractéristiques suivantes du sujet ou de l’objet : animé /inanimé, abstrait/concret, unicité/pluralité. P.ex., le verbe abonder exige un sujet ou un complément au pluriel ou anumérique : Le poisson abonde dans

cette rivière ; Cette rivière abonde en poisson ; le verbe éprouver dans l’acceptionde ‘чувствовать’ s’agence avec un complément abstrait : éprouver une grande joie, des difficultés ;le verbe manger - avec un sujet animé ;

¨ en fonction de la présence des valences, de leursparticularités et de la sémantique de l’extension verbale un verbe peut souffrir des glissements de sens plus ou moins sensibles, p. ex. : Il me donnedes conseils et la porte donnesur la rue.



2.5.1. Groupes de valence. Dans le plan grammatical les valences les plus importantes sont celle de sujet et celle d’objet. En ce qui concerne le sujet, pour le V français il est très important de distinguer les V personnels qui peuvent être employés dans les formes de différents personnes et nombres et les Vimpersonnels qui ne sont employés qu’à la IIIème personne singulier (Il pleut).On les appelle parfois unipersonnels).

2.5.1.1. Verbes impersonnels décrivent un processus indivisible de sa source. Les V. impersonnels primaires dénotent l’état de l’environnement : le temps, les phénomènes atmosphériques (il pleut, il bruine) ou ils ont une signification modale (il faut) .En qualité d’impersonnels peuvent être employés les V. personnels dénotant l’existence (il existe), l’apparition (Il surgit des nuages dans le ciel), le mouvement (Il arrive un train) et d’autres processus. Les V. impersonnels peuvent être intransitifs(Il pleut),transitifs(Il arrive un train) etbitransitifs(Il me faut ce dictionnaire)

2.5.1.2. Verbes personnels en fonction de la valence d’objet se divisent en quatre types.

¨ verbes monovalents (intransitifs) avec la valence de sujet obligatoire mais sans celle d’objet (S + V) dénotent d’habitude : a) l’existence (Cela n’existe pas ) ; b) l’apparition ou la disparition (L’enfant naît ; la douleur a disparu) ; c) un état et son changement (Il dort ; Il s’endormit), d) un mouvement (Le train marche) ; e) une action concentrée dans le sujet et ne passant pas sur l’objet (La terre tourne) ;

¨ verbes bivalents dénotent : a) des actions liées à un objet (Elle prépare le repas ), b) des rapports entre le sujet et l’objet(Pierre a une soeur ; Il aime sa soeur), c) un mouvement par rapport à l’objet (Pierre va à Paris). Ces verbes peuvent avoir deux types de constructions : transitive, sans préposition (S + Vt + Cod) : (Il écrit une lettre ;Il a atteint le sommet) et intransitive ou prépositionnelle (S + Vi + Coi) où le N est joint au verbe à l’aide d’une préposition : (Il obéit à son père ; Il est arrivé au sommet) ;



¨ verbes trivalents (bitransitifs) (S + Vi + Cod + Coi) sont accompagnés de deux compléments : direct dénotant l’objet subissant l’action du sujet et indirect dénotant une personne ou un autre objet en faveur desquels on produit cette action. Ces verbes peuvent exprimer : a) le transfert des objets matériels – les verbes de donation : donner (Il donne un livre à son ami), fournir, vendre, envoyer etc. et d’«enlèvement» : acheter (une voiture à un voisin), prendre etc. ; b) le transfertde l’information - les verbes de la parole: dire , raconter, expliquer, enseigner, apprendre etc.et de présentation : montrer, présenter ; c) les verbes de déplacement des objets : mettre, placer, attacher etc.

¨ verbes quadrivalents où le quatrième actant est facultatif (S + Vt + Coi1 + Coi2) : Il traduit un livre du français en russe ; Il apporte à Marie ce cadeau de Paris.

 
 


2.5.2. Verbes transitifs et intransitifs. La transitivité présente une catégorie sémantico-syntaxique. Son aspect sémantique se manifeste en ce qu’elle reflète la capacité du verbe d’exprimer une action passant sur son objet et comme telle elle réalise un lien sémantique étroit entre le verbe et le complément : le V ne peut pas être employé sans complément à moins qu’il ne change sa signification. Son aspect syntaxique se manifeste en type particulier d’adjonction du complément au V. Les propriétés sémantiques et syntaxiques peuvent coïncider ou non ce qui nous donne 4 types de structures :

 

Transitivité sémantique (présence obligatoire du complément) Transitivité syntaxique (présence du Cod)
(1) Il marche dans la rue - -
(2) Il travaille la nuit - +
(3) Il obéit à son père + -
(4) Il prend le livre + +

 

Les deux premières structures sont intransitifs : dans l’exemple (2) l’élément la nuit, bien qu’il soit joint au V sans aide de la préposition, représente un Ccirc. de temps et non un complément d’objet. Dans le (4) le verbe est transitif des deux points de vue. C’est le (3) qui est discutable. La tradition grammaticale française rapporte ces verbes aux transitifs distinguant les V. transitifs indirects (ex . (3)) et les V. transitifs directs (ex. (4)).



Suivant la tradition grammaticale russe, en nous basant sur des critères grammaticaux, nous allons envisager les V. transitifs indirects comme intransitifs et nous allons rapporter aux transitifs les V. transitifs directs seuls.

 

2.5.3. Verbes statiques et dynamiques. La sémantique d’un verbe est liée non seulement à la présence de tels ou tels actants mais aussi à la manière de la modification de ces actants au cours du déroulement du procès exprimé par le verbe. A ce point de vue on distingue les V. statiques et dynamiques :

¨ v. statiquesdénotent un état, un procès au cours desquels le sujet ou l’objet ne changent pas : Il habite Moscou ; Il dort ; Il a un frère ;

¨ v . dynamiques dénotent des processus se déroulant dans le temps dont le résultat présuppose une modification ou un déplacement du sujet ou de l’objet : Il se promène ; Il ouvre le livre ; Il va à sa place ; Il écrit une lettre. Ces verbes peuvent être accompagnés des adverbes indiquant le rythme : vite, lentement.

2.5.3.1.En combinant la valence (la corrélation ou non du processus avec le sujet) et le caractère du processus (statique/ dynamique) les V. personnels se divisent en groupes structuro-sémantiques suivants :

 
 


Corrélation du processus avec un actant Caractère du processus
état (statique) action (dynamique)
Le processus est renfermé dans le sujet être (бытие) exister 4. mouvement bouger
Le processus est corrélé avec le lieu (localisation) localisation se trouver 5. déplacement aller
Le processus est corrélé avec l’objet relation avoir 6. action active faire

2.5.4. Verbes actifs et inactifs.Ils se distinguent par le degré de la participation du sujet dans le procès.

¨ V. actifssoulignent l’orientation del’action vers le but précis (целенаправленность). Ceux-ci, à la différence des V inactifs, peuvent répondre à la question Pourquoi faire ? et être accompagnés des Ccirc. exprimant l’intention (намеренность) (à dessein, exprès, attentivement). Ce sont : dire, agir, faire, regarder, écouter etautres V de l’action active.

¨ aux V inactifs se rapportent les V dénotant une action involontaire, spontanée : rougir, apercevoir, voir, entendre etc.Comparez : Il regarde attentivement le tableau et *Il voit attentivement le tableau.

Le plus grand degré d’activité du sujet se manifeste chez les verbes c a u s a t i f s (ou factitifs)qui indiquent la cause ou expriment l’incitation du sujet à l’action. Les verbes de chacun des six groupes structuro-grammaticaux décrits ci-dessus peuvent avoir leur variantes factitifs : lexicales (voir - montrer) ou analytiques (constructions causatives : voir – faire voir). Les V causatifs ont une valence de plus que les V décausatifs correspondants. P. ex., V décausatif à V causatif : être à créer; se trouver à tenir (Mes papiers se trouvent dans ce tiroir à Je tiens mes papiers dans ce tiroir); aller à envoyer; périr à tuer; tomber à renverser; ne pas pouvoir à empêcher; sortir à chasser; avoir à donner (= faire avoir); savoir à apprendre qch à qn.

2.5.5.Toute propriété grammaticale liée au verbe incite à distinguer d’autresgroupes lexico-grammaticaux. Ce sont, p. ex. les V de phase ayant une signification aspectuelle et indiquant le commencement, le déroulement et la fin de l’action (commencer, continuer, finir) et qui peuvent s’agencer avec l’infinitif. Les V modaux sont étroitement corrélés avec la catégorie morphologique du mode et peuvent aussi s’agencer avec l’infinitif. Ils entrent dans le groupe plus large de V de modus qui dénotent la parole (dire), la connaissance (savoir, apprendre), la perception (voir), le désir (vouloir), l’attitude subjective (regretter) et peuvent se joindre une subordonnée complétive. Il y a encore les V prospectifs (vouloir, décider – dirigés vers l’avenir), les V rétrospectifs (oublier – dirigés vers le passé) et les V performatifs (ordonner, promettre – expriment l’action réalisée par l’acte même de la parole).

3.0. Catégories grammaticales du verbe. Dans la grammaire française on en distingue 4: mode, temps et aspect, personne (avec nombre et genre) et voix dont chacune suscite des discussions des linguistes sur leur inventaire, nomenclature, quantité, sémantique et moyens d’expression.

3.1. Catégorie du mode représente une catégorie grammaticale modificatoire dénotant le rapport de l’action avec la réalité au point de vue du locuteur. Dans la grammaire traditionnelle on en distingue 4: impératif, subjonctif, conditionnel et indicatif. Mais à la suite des particularités de leurs morphologie et sémantique il y a des doutes sur la nécessité d’envisager les formes du subjonctif, du conditionnel ou de l’impératif comme un mode à part. Sans nous arrêter spécialement sur ces discussions (chaque point de vue a ses pour et ses contre) nous allons suivre le point de vue de V.G. Gak qui distingue 4 modes cités ci-dessus dont chacune se caractérise par sa propre sémantique, sa propre forme morphologique et son emploi syntaxique approprié [ 11, 304-305].

3.1.1. L’impératif dénote dans ses formes l’expression de la volonté dirigée sur l’allocutaire. Il se distingue des autres modes dans le plan morphologique : a)il y a des formes qui ne coïncident pas avec l’indicatif mais avec le subjonctif (sois, aie) ; b) il y deux formes dont l’impératif se distingue des deux modes ci-dessus : sachez, veuillez (subjonctif: que vous sachiez, que vous vouliez) ; c) l’absence de -s dans la langue écrite : parle et tu parles. Aux particularités syntaxiques de l’impératif se rapportent le non-emploi du pronom-sujet (Parlez !) et la postposition des pronoms-objets où à la Ière et la IIème personne peuvent être employées les formes toniques moi et toi : (dites-le-moi ; donne-m’en un peu).

En ce qui concerne la sémantique de l’impératif nous en parlerons plus tard. Son rapprochement sémantique des autres modes représente la manifestation de l’asymétrie habituelle dans la langue en général et dans la grammaire en particulier.

3.1.1.1. Fonctions de l’impératif. Il a trois formes personnelles : parle ! parlons ! parlez ! et deux formes temporelles : rédigez ! ayez rédigé ! La forme composée dénote une action terminée avant un moment déterminé à l’avenir : Ayez rédigé votre rapport avant huit jours et vous serez récompensé.

3.1.1.1.1. La fonction primaire de l’impératif est l’expression de l’incitation dans toutes ses nuances : ordre, prière, invitation etc. une action exprimée par l’impératif se rapporte d’habitude au plan du futur. Dans la forme négative il exprime la défense : Ne le dites pas !

3.1.1.1.2. La fonction secondairede l’impératif est l’expression des rapports logiques, le plus souvent de condition ou de concession. Ces significations se réalisent dans une phrase complexe ou il précède d’habitude l’indicatif : Dépends le pendard, il te pendra ; Fais un pas, et je t’assomme ; Continuez, vous ne me convaincrez pas (même si …).

3.1.1.1.3.Les autres modes peuvent exprimer l’incitation dans leurs fonctions secondaires soulignant des nuances spécifiques. L’impératif s’adresse directement à l’allocutaire. L’infinitif dans la fonction d’incitation exprime une action de la façon abstraite sans rapport à un sujet concret : à comparer: Prenez ! et Prendre ces comprimés trois fois par jour ! Le subjonctif exprime non l’incitation mais plutôt le souhait adressé non pas à l’interlocuteur mais à une tierce personne.

 

3.1.2. Le subjonctif suscite aussi des discussions dues aux particularités de son expression morphologique, de son emploi syntaxique et de sa sémantique.

Mais le subjonctif conserve des marques morphologiques assez caractéristiques ce qui se manifeste dans la spécificité de son paradigme même chez les V. du Ier groupe, mais surtout chez les V. du IIème et IIIème groupes ce qui entraîne la distinction des formes composées : qu’il ait dit et qu’il a dit ; qu’il est venu et qu’il soit venu. La forme du subjonctif est soutenue par la conjonction que dont l’absence témoigne la transposition du subjonctif à l’impératif (aie, sache, sois) ou bien aux locutions phraséologiques : Vive la France ! Plût à Dieu ; ne vous déplaise ; fût-ce etc.

Pour comprendre la nature sémantique de l’opposition indicatif /subjonctif il faut analyser les cas où ces formes peuvent se substituer dans la même distribution et aussi son emploi dans les propositions indépendantes.

Dans les propositions indépendantes le subjonctif exprime le souhait : Qu’il sorte! Mais cette acception ne peut pas être envisagée comme primaire parce qu’elle est ici syntaxiquement inachevée ce qui est témoigné par la conjonction de subordination que et présuppose un verbe régissant (je veux, dites, il faut etc). L’emploi du subjonctif dans les propositions indépendantes se manifeste comme sa fonction secondaire.

Dans les cas où le subjonctif alterne avec l’indicatif (les subordonnées relatives : Je cherche un livre qui … ; complétives après beaucoup de verbes et locutions verbales : Je ne crois pas que …, après le superlatif : le meilleur, le seul etc ; et dans certaines circonstancielles : après de sorte que … ) les faits montrent que le choix du mode dépend non des conditions formelles mais des intentions du sujet parlant. P. ex. comparons les phrases : Je cherche un homme qui sait (qui sache) l’anglais ; J’ouvre la fenêtre de sorte que je peux (je puisse) voir la forêt. Avec l’indicatif le fait est présenté comme existant (il y a un homme connaissant l’anglais et je le cherche ; par la fenêtre on peut voir la forêt). Avec le subjonctif l’action est présentée comme incertaine (peut-être n’y a-t-il pas d’homme ; on ne peut pas voir la forêt par la fenêtre).

De cela résulte que le subjonctif et l’indicatif expriment l’opposition possibilité/réalité qui sont les catégories reflétant les niveaux essentiels du déroulement du phénomène. La réalité est une notion plus riche et plus concrète que la possibilité ce qui se reflète dans la diversité des formes temporelles de l’indicatif qui embrassent trois plans : passé, présent et futur.

3.1.2.1. Sémantique du subjonctif.Dans les exemples cités le subjonctif exprime la possibilité à l’état «pur ». Mais cette possibilité de l’événement est interprétée par la conscience du sujet parlant à travers sa volonté, activité, connaissances ou sentiments. Chacun de ses aspects ajoute à la signification commune de possibilité sa nuance : « volonté + possibilité» forme l’incitation, un voeu, un ordre (le locuteur veut que le possible se réalise) : Je veux que vous veniez ; « activité + possibilité» forme la signification du but et de la conséquence (le sujet parlant agit pour que qch ait lieu) : Je vous donne ce livre pour que vous le lisiez ; «connaissances + possibilité»forme la signification du doute : Je doute qu’il soit venu ; « sentiments + possibilité»forme la signification subjective reflétant l’attitude du sujet parlant à ce que le fait devienne ou ait devenu possible : Je crains qu’il ne tombe malade ; Je regrette qu’il soit parti. Le dernier exemple montre que le subjonctif n’est pas un mode d’irréalité : il peut exprimer des événements ayant eu lieu dans la réalité mais à condition que le sujet parlant exprime son attitude à la possibilité même de l’accomplissement de cet événement.

3.1.2.1.1. Subjonctif dans la subordonnée complétive.Ici la proposition principale exprime le modus (l’attitude du sujet parlant envers l’énoncé : ses connaissances, sa parole, son attitude subjective) et la subordonnée – dictum – l’énoncé même du fait. Au cas où l’énoncé dénote la possibilité, une modalité subjective, celle-ci est exprimée dans les deux parties de la phrase : dans la principale – par le verbe du modus et dans la subordonnée - par le subjonctif du verbe du dictum. A comparer : réalité (certitude) : Je sais qu’il viendra demain et possibilité (incertitude, souhait, voeu etc.) : Je doute qu’il viennedemain ; Je veux qu’il vienne demain.

3.1.2.1.2. Subjonctif dans la subordonnée circonstancielle. Dans ce cas on ne peut pas envisager l’emploi du subjonctif comme sa dépendance formelle de la conjonction. Il est employé après les conjonctions exprimant la possibilité voilà pourquoi ici il faut parler non de la dépendance unilatérale mais plutôt de la concordance. Il est employé de préférence quand il s’agit d’une action au futur, moins déterminée que l’action au présent ou au passé. Après les conjonctions avant que, en attendant que, jusqu’à ce que (événement postérieur) est employé le subjonctif tandis que après après que, depuis que (action antérieure) la norme exige l’emploi de l’indicatif. Après pour que (but – événement postérieur) – subjonctif, après parce que (cause - action antérieure) – indicatif. L’emploi du subjonctif après les conjonctions pourvu que, sans que, à moins que et autres est dû aussi au caractère suppositif de l’action. L’emploi du subjonctif après les conjonctions concessives souligne la non conformité de l’action de la subordonnée à ce qui pourrait être logiquement lié avec l’action de la principale (ici l’action réelle est présentée comme non effective et par conséquence, irréelle ): Bien qu’il soit malade, il travaille.

3.1.2.2. Fonctions essentielles du subjonctif. De tout cequi a été dit il résulte que le subjonctif possède ses propres formes et sa propre signification et doit être envisagé comme un mode à part. La fonction e s s e n t i e l l e du subjonctif a deux aspects :

¨ sémantique : quand le subjonctif exprime la représentation par le locuteur de l’action comme possible. Cette signification principale est complétée par différentes appréciations, reflétant la présentation de l’action par le sujet telles que : désir, doute, nécessité, appréciation émotive, conséquence, concession, attente, but etc. ;

¨ structuro-syntaxique : puisque la fonction sémantique essentielle du subjonctif est réalisée dans les conditions de la corrélation syntaxique, c’est-à-dire, la corrélation de cette action avec celle de la principale dont le résultat est qu’il indique la subordination et est employé presque exclusivement dans les subordonnées.

Ces deux aspects se réalisent simultanément. C’est par l’union de ces deux aspects que le subjonctif se diffère des autres formes modales. Ainsi le conditionnel peut exprimer une action possible mais sans l’expression de la subordination syntaxique ; l’indicatif peut exprimer la subordination syntaxique (Je sais qu’il part) mais sans l’expression de l’indétermination de l’action.

3.1.2.3. Fonctions secondaires du subjonctif.Ici on distingue avant tout les fonctions asémantiques où le subjonctif perd sa propre modalité et reste comme marque de la subordination syntaxique, p. ex. son emploi dans la subordonnée préposée à la principale : Qu’il l’ait fait de bon coeur, c’est certain.

Le subjonctif peut avoir la fonction distinctive par rapport au verbe de la principale, p. ex . : Il dit que son frère part (dire = сообщать), Il dit que son frère parte (dire = приказывать).

Le subjonctif fait partie des locutions figées en fonction des conjonctions : fût-il, ne fût-ce que (concession), n’eût été (condition), soit … soit (choix).

 








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